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Biofeedback et BCI

Étape 1 :
- en [A] : acquisition des signaux EEG (sur 1 à 4 canaux), ECG, HRV, EMG, EDG, TEMP, RESP...
- en [B] : acquisition des signaux EEG uniquement (mais sur 2 à 16 canaux, voire 32 ou plus).
   Nombre d'électrodes : autres infos au bas de la page précédente.
 
Étapes 2 et 3 :
- en [A] et [B] : encodeur et ordinateur.
 
Étape 4 :
- en [A] le feedback est représenté par des graphiques, des images, des sons, des animations multimédias. 
C'est le résultat de la contraction d'un muscle, de la variation du rythme cardiaque, d'une modification du fonctionnement cérébral, etc.
- en [B] le feedback est également représenté de la même façon qu'en [A] mais est matérialisé, aussi et surtout, par le mouvement d'objets bien réels : mise en marche d'un robot ou d'un fauteuil roulant, activation d'un interrupteur, etc.
C'est le résultat uniquement d'une modification du fonctionnement cérébral.
 
Étapes 5 et 6 :
- en [A] et [B] : activité cognitive, action consciente et volontaire suite aux informations reçues en retour (feedback).
 
Similitude principale :
- en [A] et [B] : le feedback qui permet de corriger, contrôler une action ou un fonctionnement, consciemment et volontairement, en fonction du but recherché... Feedback et activité cognitive forment un tout indissociable.
 
Différence principale :
- en [A] Biofeedback/Neurofeedback, le but est d'agir sur soi.
- en Neurofeedback [A], l'objectif est de modifier le fonctionnement du cerveau afin de traiter un problème neurologique, une psychopathologie, un trouble du comportement...
- en [B] Interface Cerveau-Ordinateur, le but est d'agir sur un objet.
- avec les BCIs [B], l'objectif est d'envoyer une commande à un ordinateur (ou à une puce électronique) afin de contrôler le déplacement ou le fonctionnement d'un objet, ou bien encore à activer une prothèse...
 
• Dans le cas d'une prothèse (bras, main, jambe), on pourrait presque dire que l'on est à la fois en [A] et en [B] puisqu'il s'agit de stimuler des muscles ou des nerfs, par des activités cognitives, pour faire fonctionner un « objet » fixé sur soi. Cependant, la démarche est un peu différente.
 
• Parfois, en [A] et [B], on introduit la réalité virtuelle (pour le traitement des phobies en [A] ou pour se déplacer par la pensée en [B] dans des univers virtuels).

Boucle de feedback
 
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J-L Drouet - 22 juin 2011